Situé entre Sarthe et Loir, on trouve des traces de ce village, aux alentours de l'an mil "Castellum Brioledum" ou "Bria ad Ledum" qui signifierait "Pont sur le Loir"
Le village entre vraiment dans l'histoire avec Foulque Nerra. Très tôt, il compris l'intérêt stratégique de ce village, pour surveiller les voies de communication. Il fit construire une forteresse qu'il confia à son second Burchard.
Plusieurs fois assiégé, le château fut détruit par Geoffroy le Bel, au XIIéme siècle. Le seul vestige, reste la tour de Briollay où Henry IV reçu la soumission du duc de Mercoeur. Cet acte est connu sous le nom de "Paix de Briollay", il préfigurera "L'édit de Nantes" signé quelques semaines plus tard, le 13 avril 1598.
A travers les siècles, Briollay passa aux mains de puissantes familles. Il en fut ainsi de la famille de CRAON, dont l'un des membres, le sinistre GILLES DE RAIS, fut baron de Briollay.
Cet arrière-petit neveu de DU GUESCLIN et ancien compagnon de JEANNE D'ARC se dévoya. Mais ces turpitudes n'eurent pas Briollay pour cadre, si toutefois il y vint un jour.
Construite aux XIè et XIIè siècles, l'édifice orienté Est-Ouest, servit aussitôt d'église paroissiale, placée sous le vocable de Saint Marcel. L'église se présentait avec une nef sans transept et des murs en moellon gris et pierre calcaire, de 1,20m d'épaisseur. On peut supposer un choeur de petite dimension.
Au XVIème siècle, des travaux importants donnent au monument son aspect presque définitif.
Le clocher orienté vers l'est, est bâti sur de gros contreforts, à sa base s'ouvre la "grande porte" sous porche (la trace de cette ouverture largeur 2,20m hauteur 3,70m est toujours visible dans la sacristie actuelle).
En 1786 on construit la sacristie dans le prolongement du clocher avec, à l'intérieur un passage s'ouvrant sur le choeur et un escalier rudimentaire conduisant à la flèche. Une dernière touche sera donnée au choeur agrandi en cul-de-four, en 1890, par l'architecte Boutier. Sa voûte est remplacée par un ouvrage en tuffeau.
Le Sacré Coeur Vierge à l'Enfant
Dans un aveu de 1456 rendu à l'évêché d'Angers par René de Retz, est repéré la plus vieille mention du siège de la justice. Le seigneur reconnait posséder une grande maison couverte en ardoise en la ville devant l'église de Briollay. Le Perrin est l'un des édifices civiles les plus anciens subsistant en Anjou.
L'entrée du cachot
L'intérieur du cachot
Luminosité nulle, hauteur du plafond 1,65m (à peu prés)
L'ancien accés au tribunal.
avec son menhir