L'association « Les Compagnons des Caves » a été créée en 1987. Elle a pour but de mettre en valeur le patrimoine troglodytique de Cornillé-les-Caves. Entre le 16ème et le 19ème siècle, 20 Km de
galeries ont été creusé pour l'extraction du tuffeau.Par la suite ces galeries ont été utilisées comme abris pour le matériel et les animaux, et comme habitations.
Depuis 1989, les Compagnons des Caves organisent la « Fête des Fouées »
En 1994, l'association a acheté la « Maison du carrier » et les caves Chevet qui ont été restaurées jusqu'en 1998.
La Tour lanterne érigée en 1835 est le résultat d'une rivalité entre deux chatelains qui voulaient avoir la plus belle demeure du village.
La tour de 5 m de diamètre posséde un escalier hélicoïdal qui permet d'accéder uniquement au sommet, soit 40 m de dénivelé. On avait une vue sur 60 Km à la ronde.
rue des Caves
C'est ce qui s'appelle : Respecter l'article R415-6 à la lettre.
L'arrêt est obligatoire
Sinon, amende, perte de points, retrait de permis
immobilisation du véhicule (pas encore)
L'église Saint Symphorien
La construction de l'église débute vers le XIéme siècle et se poursuit jusqu'au XVIIIéme, comme l'atteste la présence d'un appareil de moellons irréguliers avec mortier de sable et chaux.
on remarque une construction traditionnelle: le porche ou ballet, qui permettait aux paroissiens de régler les problèmes de la commune.
A l'intérieur, une grande fresque présente le chemin de croix.
Jésus condamné à mort par Hérode.
Jésus chargé de sa croix, tombe sous son poids.
Il rencontre sa mère et est aidé par Simon le Cyréen
Jésus console les filles d'Israël
Jésus est cloué sur la croix
Après la descente de croix, il est remis à sa mère
c'est la Pietà
Sur l'arc triomphal:
Saint Symphorien rencontre l'idole
Saint Symphorien étudiant est encouragé par sa mère
Son martyre.
Ces fresques sont l'oeuvre de Abel Pineau, né à Angers en 1895, et décédé en 1973. Il a utilisé le procédé ancien de la fresque, en réduisant les couleurs à trois tons: ocre jaune, vert et bleu.
Vierge à l'enfant Saint René
la Chaire
en chêne vernis
elle repose sur les symboles des quatre évangélistes
Sur la cuve hexagonale, des docteurs de l'église.
le monument aux morts
Souvenirs
un calvaire à la sortie du village.
Même les lions du jardin du Mail prennent les couleurs de l'automne.
Situé entre Sarthe et Loir, on trouve des traces de ce village, aux alentours de l'an mil "Castellum Brioledum" ou "Bria ad Ledum" qui signifierait "Pont sur le Loir"
Le village entre vraiment dans l'histoire avec Foulque Nerra. Très tôt, il compris l'intérêt stratégique de ce village, pour surveiller les voies de communication. Il fit construire une forteresse qu'il confia à son second Burchard.
Plusieurs fois assiégé, le château fut détruit par Geoffroy le Bel, au XIIéme siècle. Le seul vestige, reste la tour de Briollay où Henry IV reçu la soumission du duc de Mercoeur. Cet acte est connu sous le nom de "Paix de Briollay", il préfigurera "L'édit de Nantes" signé quelques semaines plus tard, le 13 avril 1598.
A travers les siècles, Briollay passa aux mains de puissantes familles. Il en fut ainsi de la famille de CRAON, dont l'un des membres, le sinistre GILLES DE RAIS, fut baron de Briollay.
Cet arrière-petit neveu de DU GUESCLIN et ancien compagnon de JEANNE D'ARC se dévoya. Mais ces turpitudes n'eurent pas Briollay pour cadre, si toutefois il y vint un jour.
Construite aux XIè et XIIè siècles, l'édifice orienté Est-Ouest, servit aussitôt d'église paroissiale, placée sous le vocable de Saint Marcel. L'église se présentait avec une nef sans transept et des murs en moellon gris et pierre calcaire, de 1,20m d'épaisseur. On peut supposer un choeur de petite dimension.
Au XVIème siècle, des travaux importants donnent au monument son aspect presque définitif.
Le clocher orienté vers l'est, est bâti sur de gros contreforts, à sa base s'ouvre la "grande porte" sous porche (la trace de cette ouverture largeur 2,20m hauteur 3,70m est toujours visible dans la sacristie actuelle).
En 1786 on construit la sacristie dans le prolongement du clocher avec, à l'intérieur un passage s'ouvrant sur le choeur et un escalier rudimentaire conduisant à la flèche. Une dernière touche sera donnée au choeur agrandi en cul-de-four, en 1890, par l'architecte Boutier. Sa voûte est remplacée par un ouvrage en tuffeau.
Le Sacré Coeur Vierge à l'Enfant
Dans un aveu de 1456 rendu à l'évêché d'Angers par René de Retz, est repéré la plus vieille mention du siège de la justice. Le seigneur reconnait posséder une grande maison couverte en ardoise en la ville devant l'église de Briollay. Le Perrin est l'un des édifices civiles les plus anciens subsistant en Anjou.
L'entrée du cachot
L'intérieur du cachot
Luminosité nulle, hauteur du plafond 1,65m (à peu prés)
L'ancien accés au tribunal.
avec son menhir
Jusqu'en 1789, il existait sur le territoire deux paroisses: Le Plessis au Grammoyre et Foudon.
Elles étaient indépendantes, avec leur bourg et leur église.
A la révolution, elles fusionnèrent eu une seule commune. Les deux bourgs sont distants d'un kilomètre.
Foudon se présentait sous la forme d'un village rue, le Plessis se concentrait autour de la Place du Mail.
L'église de Foudon est dédié à Saint Jacques, elle n'est plus utilisée.
Le cadran solaire.
?
une cible, un oeil ?
une croix
une pyramide
beaucoups de questions sans réponses ?
En pénétrant dans l'église Saint-Etienne du Plessis-Grammoire, une statuette accueille les paroissiens. C'est l'Enfant Jésus de Prague.
La dévotion à l'enfant Jésus de Prague a son origine dans le coeur de Sainte Thérèse d'Avila et de Saint Jean de la Croix qui l'ont transmise au Carmel en héritage spirituel.
A Prague dans le Carmel fondé en 1624, le message de Sainte Thérèse d'Avila est profondément vécu. Dans l'oratoire de ce Carmel, les religieux vénèrent une statue de l'Enfant Jésus, en souvenir de l'invitation du Christ:
"Si vous ne devenez pas comme des enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux".
Les miracles ont rassemblé une multitude de coeurs autour de la statue vénérée à Prague. En 1905 fut édifié en Italie, à Arenzano le premier sanctuaire du monde dédié à l'Enfant Jésus de Prague.
Texte de Paul Claudel et Prière de P.F Cirille
Transept sud
St-Etienne entouré de Saint Louis et de Saint Maurice
en face, au dessus de la porte, le martyr de Saint Sébastien
sur le côté,
la Piéta, en souvenir des soldats de la commune.
Transept Nord
Sainte Anne Saint Joseph
le curé Vianney
Nef à trois travées
dans l'abside, des petites niches par où s'évacuaient les eaux rituelles.
Plaque commémorative
béatification des Frères Lego
L'église St-Etienne fut construite au XIé siècle, puis agrandie à partir du XIIè par les chanoines du chapitre de la cathédrale d'Angers.