Hôtel de ville, 1836.
Transformé par l'architecte Dainville.
Les sculptures de chaque côté de la porte d'entrée sont de l'angevin Bodin.
Chapelle de Bel-Air, 1907
Hôtel de ville, 1836.
Transformé par l'architecte Dainville.
Les sculptures de chaque côté de la porte d'entrée sont de l'angevin Bodin.
Chapelle de Bel-Air, 1907
Située aux portes de la ville d'Angers, Trélazé est depuis le XIIe siècle la capitale de l'ardoise.
Au XVe siècle, l'exploitation se fait à ciel ouvert. La carrière de Tire Poche est la première connue dans la région, suivie par celle de Bouc Cornu en 1457.
Au fil des ans, les perreyeux creuseront plus de 30 carrières, donnant aujourd'hui ce paysage de buttes et de carrières inondées, nommées "Vieux fonds".
Les ouvriers "d'à bas" remontent les bloc de pierre à l'aide de "bassicots" ou à dos d'homme par des échelles.
Tout au sommet, sous l'abri d'un paillon ou "tue-vent"
Le parrayeur "d'à haut" débite avec son ciseau et son maillet les blocs de lauzes.
L'eau et les déchets du fond sont évacués à l'aide d'un tour à bras.
Avec l'apparition de la vapeur,
la foncée la plus profonde atteindra, aux Petits Carreaux, 42 foncées soit 125 m.
L'arrivée de l'électricité en 1878 orientera l'activité vers la mine. Les chevalements apparaissent , Champ Robert, Hermitage, Fresnaies, Montibert et Grands Carreaux.
La production atteindra 173 millions d'ardoises avec 1125 fendeurs, 578 ouvriers d'à bas et 844 journaliers.
Près de 3000 perreyeux travailleront dans des conditions pénibles, risquant des accidents mutilants et la schistose.
Il faudra de longues années d'action syndicale sous l'impulsion de Ludovic Ménard, pour obtenir en 1920 une sécurité sociale minière et en 1947 un vrai statut des mineurs.
Parrallélement, une autre industrie va se développer à Trélazé. En 1863, les frères Lebatteux installent leur fabrique d'allumettes chimiques. Les femmes des parrayeurs trouvent là une occupation salutaire.
Le fort développement économique déplacera l'ancienne usine vers la rue Jean Jaurès où la "Manu", nouvellement construite occupera le premier rang en terme de production.
A partir des année 1960, la crise frappe les deux pôles industriels de la ville. La "Manu" ferme définitivement en 1981 et il ne reste que 250 perreyeux.