Situé à Murs Erigné sur l'ancienne route Angers Cholet, le parc du Jau fait suite au parc St-Pierre.
Eglise St-Pierre
En bordure du parc, la Maison Saint Pierre (institut pour handicapés)
Un espace vert entouré d'immeubles modernes a remplacé la caserne Desjardins, seule la grille d'entrée et deux pavillons subsistent.
Gaston Allard est né en 1838, son père membre du Comice horticole et sa mère Zoé Gontard de Launay lui léguèrent le Clos de la Maulévrie, à condition qu'il mette la demeure familiale en valeur.
Après des études au lycée David d'Angers, Gaston Allard suivit les cours du botaniste Alexandre Boreau (voir article précédent). Puis il devient membre de la Société d'entomologie de France.
A la mort de son père, il entreprend la plantation d'une grande allée de Platanes et de Marronniers et dessine un jardin autour de la maison.
En 1875, il commence une collection de Chênes (près de 125) et de conifères. Avec le soutien de la Société d'Horticulture de l'Anjou il crée un arboretum.
En 1916, il fait don de son arboretum à l'Institut Pasteur qui le vendra en 1959 à la Ville d'Angers.
Après la mort de Gaston Allard en 1918, c'est le botaniste Louis Blaringhem (voir article de Sylve37) qui prendra la direction de l'arboretum.
Aujourd'hui la maison de Gaston Allard est le siège du département botanique du Muséum des Sciences Naturelles. Depuis 1964, le parc est ouvert au public.
L'Arboretum Gaston Allard
Au 9 rue du Château d'Orgemont à Angers, l'arboretum Gaston Allard a été créé autour de la maison familiale de la Closerie de la Maulévrie.
On accède au jardin botanique par une allée de Chênes. Sur les 7 hectares, 20000 plantes sont présentées.
Le public parcourt l'arboretum à travers quatre thèmes:
1- le jardin des Essais.
2- Le jardin des cinq sens.
3- Le jardin des ombrages.
4- Le jardin des Biotopes.
Ce jardin créé en 2007, présente les différents milieux et biotopes de la région. 8 thèmes principaux sont abordés.
1- La pelouse calcaire, caractérisée par un sol calcaire perméable, un climat sec et une flore méridionale. C'est la pâturage des mouton. On rencontre ce genre de terrain dans le Saumurois.
2- Le milieu schisteux, la végétation pionnière est particulièrement robuste. Sur les buttes, le sol s'installe très progressivement au grès de l'humidité. (zone minière, Trélazé, la Pouéze...)
3- La Haie bocagère, elle délimite et protège les cultures et le sol, tout en conservant une réserve de bois. C'est aussi le refuge indispensable de nombreux animaux très utiles. (Mauges et Segréen)
4- Bois et lisière, la forêt primitive à base de Chênes pédonculés a pratiquement disparue. Les forêts actuelles sont à base de Hêtre dans le Segréen, d'Orme dans le Baugeois et de Chêne pubescent et chevelus dans le Saumurois.
5- La petite mare, l'association végétale dépends en grande partie de l'oxygénation du à l'écoulement plus ou moins rapide des eaux.
6- La lande atlantique, elle résulte de la dégradation de la forêt et de l'implantation plus ou moins rapide de la végétation.
7- Prairie humide et fossé, c'est la plaine alluviale et les basses vallée angevine. Très importante réserve ornithologique.
8- Sous-bois.
L'arboretum valorise la patrimoine horticole de la région, il mets en valeur la botanique, l'horticulture, l'écologie et l'art des jardins. C'est un lieu idéal pour les étudiants en horticulture, j'y ai passé de nombreuses heures.
Le jardin se poursuit à l'extérieur par une collection nationale d'Hortensia de plus de 750 taxons.
La maison de Gaston Allard conserve les herbiers datant du XIXè et XXè siècle, plus de 350000 échantillons de flore sont répertoriées.
Voir photos dans l'arboretum Gaston Allard.
Etablis à l'emplacement de l'ancien cimetière de Sainte-Gemmes sur Loire, les jardins du presbytère se composent d'une succession de terrasses accrochés au piton rocheux.
Les cinq niveaux ont chacun un thème bien défini.
La dernière terrasse offre un beau point de vue sur la Loire et l'île aux chevaux.
Plus de photos dans l'album: Sainte-Gemmes sur Loire.
Avant de devenir un lieu de promenade, le jardin des plantes d'Angers était un jardin botanique.
Vers 1740, des plantes d'outre-mer arrivent à Angers, Berthelot du Pasty organisera le premier jardin botanique sur le Tertre Saint-Laurent.
Son collaborateur, le docteur Luthier de la Richerie, fonde la société des Botanophiles pour créer un jardin dédié aux amateurs.
Le 25 avril 1777, un bail est passé pour la location d'un enclos (rue Béclard actuelle). Trop petit, La Révellière-Lepeaux, Pays Duveau et Merlet de la Boulaye (directeur associés du jardin botanique) cherchent un autre terrain. Non suivie par la mairie,c'est un particulier Pilastre, qui achète le 4 mars 1789, aux bénédictins de St-Serge l'enclos des Bassins, au bas de la chapelle St-Samson, actuel jardin des plantes.
En 1796, le jardin est annexé à l'Ecole centrale. Le jardin connaîtra de nombreux directeurs, parmi les plus actifs: Merlet, Bastard, Desvaux, Boreau et Chevreul.
En 1905, le jardin sera modifié par le paysagiste Edouard André. Dans un style anglais, un petit ruisseau et une cascade alimente un plan d'eau. Une ménagerie et une volière sont installée en 1945. En 1967, le ré aménagement du quartier St-Michel permettra l'extension de 2500m² de jardin de rocaille.
Une dizaine de statues agrémentent le jardins.
Bacchante surprise
Diane à la biche
Diane de Gabies
Faune à l'enfant
Femme carressant une chimère de S.Denecheau
L'Abîme
Nymphe surprise
La Matinée de François Cacheux
Alexandre Boreau Eugéne Chevreul
Plus de photos dans l'album...
Echoué sur un rond-point, à l'entrée de Ste-Gemmes sur Loire, la Morna nous indique l'importance de la Loire dans la vie de la commune.
Plate, bâteau traditionnel de la Loire.
Les bancs de sable de la Loire et sa végétation.
Le bois flotté, apprécié des artistes.
A quelques Kilomètres, à l'entrée des Ponts de Cé. C'est la Gogane qui est mise en valeur.
De son vrai nom, Fritillaria meleagris (Fritillaire pintade) cette plante bulbeuse caractéristique des prairies humides est de plus en plus rare.
Pour butiner ces exceptionnelles fleurs il fallait des papillons hors norme.
Alcea rosea
Alcea rosea 'Nigra'
Alcea rosea
Dracunculus vulgaris
Dracunculus vulgaris
Opuntia inermis
Opuntia inermis
Hibiscus syriacus 'Oiseau bleu'
Phlomis fruticosa
Phlomis fruticosa
Dans les années 60, le quartier Saint-Serge est en plein expansion autour du MIN (Marché d'intérêt National). Pour cela il faut du remblais pour surélevé le site.
A 5 minutes du centre ville, on découvre sous les prairies d'Alloyau, un gisement de graves de très bonne qualité. A la place de ces prairies, destinées à l'élevage, on va, à partir de 1969 extraire près de 3 millions de mètres cubes de graves.
Le chantier durera 10 ans, laissant au coeur même de la ville une énorme cavité.
Sous l'impulsion d'aménageurs visionnaires, le Parc de loisirs du Lac de Maine va voir le jour, et à partir de 1980, un vaste chantier d'aménagement paysager est mené par la ville, plus de 20000 arbres sont plantés autour d'un plan d'eau de 100 Ha.
Le parc de 220 Ha est composé de plusieurs zones.
Le Lac avec sa base d'accueil et :
Tout autour un circuit pour la pratique du VTT avec un champ de bosse qui cotoye un parcours de 5 Km pour les Joggers et les Marcheurs.
Un centre d'accueil international, devenu Ethic etape Lac de Maine, 54 chambres pour les sportifs de passage à Angers.
Un camping. Un swing golf. Des aires de jeux et divers terrains pour le volley et le tennis.
La Maison de l'environnement, créée en 1990, dans l'ancien logis de la Corne de Cerf, logis datant de 1482.
La maison de l'environnement propose diverses activités.
Le chemin longe la Maine et sur l'autre rive on passe devant le Rocher de la Baumette et l'ancien couvent qui fut la maison de Albert Cheux, météorologiste.
Voir Album photo
Le 19 août 1616, les échevins trouvèrent ce lieu plus commode pour y faire le jeu de mail que le pré d'Allemagne. Charles Gohier un marchand de drap et de soie de la rue St-Aubin, se chargea d'installer le nouveau jeu qui fut le premier jeu public angevin.
C'est le maréchal de Boisdauphin qui inaugura le jeu de mail le 30 avril 1617.
L'endroit fut d'abord planté d'ormeaux, 5 allées qui se rejoigneaient en berceau.
A la Révolution, le Mail faillit disparaître, après l'installation d'une caserne dans le couvent des Minimes, tout proche. Il servit en 1791, de cadre à l'insurrection des perrayeurs. En 1794, les arbres furent abbatus pour les besoins de la marine.
Replanté dès 1796, il traîna une mauvaise réputation jusqu'en 1850.
Le 18 avril 1855, la ville acquit une fontaine monumentale présentée à Paris, lors de l'exposition, par Barbezat. Barbezat vint lui même l'installer, mais on ignore si c'est l'originale ou une copie.
En 1858, une exposition devant avoir lieu, on fit installer autour de la fiontaine un jardin. C'est André Leroy qui s'en chargea, le jardin ne devait survivre que le temps de l'exposition.
L'arrivée de M. Rouff, directeur du théâtre d'Angers, sauva le jardin. Un kiosque à musique fut bâti et les premiers concerts Rouff donnés.
En 1880, M. Carroux obtint l'autorisation d'installer un glacier pour y vendre ses pâtisseries et des boissons non alcoolisées.
M.Hérault se chargea du remplacement des arbres vieillissants et offrit les quatres lions.
les Lions
M Georges Chemellier fit cadeau, en 1892, de son oeuvre:
"jeune mére sortant du bain" (1888).
"la Douche".
Montées sur un socle formant deux petites fontaines.
Giffard-Langevin légua deux autres statues:
une Vénus d'Arles.
une autre Vénus (par Moreau).
Une dernière statue, plus moderne s'élève depuis peu, au fond du jardin.
"La Jeunesse" de R. Wlerick
Le jardin du Mail fut de tout temps un lieu très animé. Expositions, concerts, course cycliste... A la nuit tombée, le kiosque s'illuminait et le 3 novembre c'était la musique de la Saint-Hubert.
Jusque dans les années 1960, des concerts étaient donnés tous les jeudis et dimanches soirs.
Aujourd'hui, les animations sont moins nombreuses. Le manége des poneys pour les enfants, le jeu de boule pour les adultes font revivre le jardin. Ainsi que les Accroches Coeurs et la Fête de la Musique.
les Accroches Coeurs
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